dimanche 30 décembre 2007

L'oratorio d'Aurélia



Tout commence par une vieille commode seule au milieu de la scène, de la fumée s'échappe d'un tiroir, puis c'est une main qui en sort, ensuite un pied par un autre tiroir qui fait avec le premier un angle improbable...bienvenue dans l'univers étrange de la belle et surprenante Aurélia ! Un spectacle bourré d'imagination où le rêve et la poésie ont la part belle. Poétique mais pas seulement, puisqu'on passe du rire au frisson (la musique parfois inquiétante y est sans doute pour beaucoup), les pardessus y sont parfois violents ainsi que les marionnettes. Sombre donc, mais incontestablement féminin puisque les monstres y sont de dentelle et que les rideaux s'y enlacent dans une danse folle. Décalé aussi, j'ai particulièrement aimé le moment où tout est inversé, les fleurs trempent dans l'eau pendant qu'on arrange artistiquement leurs tiges, on papote avec une ombre verticale pendant que l'individu marche allongé sur le sol, le linge est suspendu au séchoir mais arrosé tout de suite après...
J'en aurais beaucoup à raconter mais je préfère vous laisser découvrir vous-même ce petit bijou, à mi-chemin entre le théâtre, le cirque et la danse. Je suis entrée dans l'univers d'Aurélia et j'ai eu du mal à en sortir...

samedi 22 décembre 2007

Nedeleg Laouen !



Une petite vue du Marché de Noël avant de partir passer quelques jours dans mon fief morbihannais, je ne désespère pas de pouvoir photographier les belles guirlandes bleues sur les arbres à mon retour ! Je vous souhaite à tous un très joyeux noël, un peu de douceur au coin du feu et beaucoup, mais alors beaucoup, d'amour !

A bientôt !

vendredi 21 décembre 2007

M'énerve !

Bon, je ne sais pas ce qui se passe, mais depuis dimanche matin j'ai de gros problèmes de connexion, sur mon blog et ailleurs, ça rame comme pas possible et pas toujours sur les mêmes sites...
Impossible d'accéder à mes commentaires, donc pardonnez-moi si je ne vous réponds pas mais la page met 10 minutes à s'afficher et quand l'ordi a fini de mouliner, j'ai le bonjour de la page blanche. En plus je n'arrive pas à accéder sur certains de vos blogs non plus...
Ah la la, l'informatique quand ça se met à dérailler comme ça sans raison du jour au lendemain c'est insupportable ! Je ne sais même pas si je vais pouvoir publier ce billet. Je pense que c'est un problème de mon FAI (neuf) depuis que je suis passée d'AOL à NEUF il y a sans arrêt des bugs, je laisse passer les fêtes et si ça continue je passe à ORANGE, commencent à m'agacer tous ces soucis techniques, me demande s'ils ne font pas exprès pour nous fourguer leur saleté de Box !

dimanche 9 décembre 2007

Junca



Hier soir j'avais un rendez-vous. Un rendez-vous avec la musique, l'âme andalouse, le duende. Et ce n'est pas une petite brise de mer qui aurait pû m'arrêter, non (Robert par pitié ne reste pas sous cet arbre, il couine bizarrement ! Comment ça c'est ça ou finir emporté par les vagues ? Je t'avais pourtant dit de ne pas mettre de poncho, ça donne prise au vent !).

Junca c'est le dernier spectacle de Mercedes Ruiz. La danseuse, originaire de la région de Jerez, revient aux origines du flamenco. Trois chanteurs, un guitariste, un percussioniste et trois danseurs...et c'est toute l'andalousie qui vibre devant vous. Le spectacle est assez dépouillé (même les tenues de Mercedes sont assez sobres), parfois seuls les claquements de doigts de la danseuse donnent le rythme et l'on entend ses pas glisser sur la scène. Parfois c'est l'ébullition, un festival de musique, de voix, de claquements de talons et toujours ces danseurs qui tourbillonnent avec énergie et élégance. Il y a tout de même un moment qui m'a un peu ennuyé, quand la danseuse était accompagnée du seul piano...affublée d'une robe à la traîne ahurissante elle ne pouvait quasiment bouger que les bras, une danse de postures, toute en retenue, à l'opposé de ce que j'aime. Heureusement l'un des chanteurs est venu assez vite réveiller tout cela !
Si Mercedes était la vedette du spectacle (et la chouchoute du public) j'ai, quant à moi particulièrement apprécié la présence des deux danseurs, dommage que leur rôle ait surtout consisté à occuper la scène pendant que Mercedes changeait de robe...Forcément je préfère voir les hommes danser, surtout le flamenco. Ils étaient tous deux extraordinaires, chacun dans son style, l'un plus élégant, la main sur le revers du veston, le regard un peu hautain, l'autre, les cheveux longs, plus racé, plus viril, plus dans l'énergie, plus vibrant...devinez lequel j'ai préféré ?
En fait le moment qui m'a le plus touché et qui a fait vraiment hurler le public de joie, ce sont les rappels. Ils étaient tous ensemble sur le devant de la scène, musiciens, chanteurs, danseurs et se sont livrés à une improvisation très entrainante (j'avais du mal à tenir en place), où chacun s'est laissé aller à esquisser un pas de danse, mon chouchou a quasiment fait des tourbillons dignes du meilleur danseur de ballet ! De plus cette partie du spectacle n'était pas dénuée d'humour, quand le chanteur, la soixantaine, un peu rondouillard, s'est mis à danser, la salle a commencé à rire, mais l'a applaudi à tout rompre après une prestation plus qu'honorable ! Ca fait du bien de voir le flamenco dansé par monsieur tout le monde, il dégage la même émotion avec un supplément d'âme, et ça m'a permis de remarquer des mouvements qui m'avaient échappés avec les professionnels (ils vont trop vite). Cliquez sur le nom de la dame pour visiter le site officiel de Mercedes Ruiz, il y a même des videos ;-)

Vive l'artisanat !

Hier, comme tous les premiers week-end de décembre, a débuté le Salon de l'Artisanat d'Art. Fidèle de ce salon depuis sa première édition, j'y retrouve avec plaisir les habitués, en soupirant toujours devant les prix prohibitifs de certains exposants, et y découvre avec bonheur les nouveaux talents, toujours originaux. Je suis particulièrement intéressée par la céramique et toutes ses déclinaisons, de la poterie à la sculpture mais n'en achète jamais, manque de place hélas...
J'aime aussi beaucoup les bijoutiers et ceux-là sont particulièrement imaginatifs. Cette fois pas question de bouder mon plaisir, même si j'ai quelque inquiétude quant à la façon de vieillir de ces merveilles dont très peu sont fabriquées avec des métaux nobles (heureusement d'ailleurs, vu la taille des bijoux qui m'attirent !). Je succombe donc sans remord à l'appel de la pendeloque, plus elle est grosse, colorée et originale, mieux c'est ! Et voilà ce que ça donne :