samedi 31 mai 2008

Boum ?

Je crois que je ne vais pas faire de vieux os ce soir... car demain est une journée un peu spéciale. Debout à l'aube, couper l'eau et le gaz, ouvrir les fenêtres, fermer les volets et...évacuer la zone. Comme 17000 habitants de mon quartier je suis invitée à quitter le périmètre de la bombe. Des déminages à Brest il y en a souvent, dès qu'on fait un trou dans la ville on a de fortes chances de tomber sur un des charmants souvenirs que nous a laissé la seconde guerre mondiale. On est habitués. Toutefois une évacuation de cette ampleur est plutôt rare, l'engin est de taille respectable et plutôt mal situé, sur le point culminant de la ville, rien pour arrêter le souffle en cas d'explosion. Bah, si elle explose, mon appart est tout près, je suis SDF. Si j'avais eu une voiture, j'aurais été tentée d'emmener ma maison avec moi, ce n'est pas le cas alors pas de regret, je voyage léger. Je vais aller me réfugier au bureau, au moins je serai au calme. Il faut que je pense à emmener une radio, pour être informée de la fin de l'alerte par les ondes locales.
Beaucoup de gens ont déjà quitté le quartier, les rues sont désertes et les volets fermés un peu partout, c'est un peu sinistre. Même les goélands comme frappés de stupeur se taisent. Le vent se lève, la brume descend, les feux-follets s'allument dans le cimetière voisin...

lundi 19 mai 2008

Saletés de pigeons !


On dirait que c'est encore la saison des amours...
Comme tous les ans je suis à l'affût, derrière la porte de la cuisine, prête à sortir comme un diable de sa boîte au moindre roucoulement.
Ces horribles volatiles ont en effet la fâcheuse habitude de venir nicher dans mon séchoir, non sans maculer parfois au passage ma lessive fraîchement étendue...et la fiente de pigeon, croyez-moi, c'est TRES désagréable ! Une légère auréole demeure malgré des lavages successifs, elle finit par partir, mais en attendant...
Or donc, ça fait déjà 3 nids que je démantèle avec rage, rien n'y fait, ils reviennent. J'ai beau sortir de la cuisine en poussant des cris d'orfraie et en essayant de les assommer à coups de balai (je ne vous dis pas le spectacle pour les voisins d'en-face), ils reviennent. J'ai beau mettre toutes sorte de produits chimiques odorants sur le sol, ils reviennent. Les CD qui brillent au soleil, 1 journée de tranquillité puis ils s'habituent. Rien n'y fait. Je les vois en embuscade sur le toit de l'immeuble d'en face, attendant leur heure. Ils savent que le temps joue en leur faveur. Ils ne doivent pas travailler plus pour gagner moins eux.
J'avais réussi après un quelques sorties particulièrement violentes à m'en débarasser pour le week-end. Et bien sûr, ce qui devait arriver arriva, ce soir en rentrant du travail un nouveau nid était amoureusement adossé au sac poubelle (je ne sais pas si les crevettes à l'armoricaine que je m'étais préparé ce week-end avaient un effet aphrodisiaque ou si c'était pour tenter de passer inaperçus). Exit le nid une fois encore. Une heure se passe, j'en profite pour dîner. Un roucoulement suspect me fait d'un coup bondir tel un fauve sur un zébu asmathique. Et que croyez-vous que je vis, posé sur le ciment à l'emplacement de feu le nid ? UN OEUF ! Nan mais je rêve ! Escamoté l'oeuf. Pas de quartier. La prochaine fois je mets des pièges à loup !

samedi 3 mai 2008

Flunk

Une découverte récente, merci LastFM encore une fois, un groupe Norvégien de trip-hop comme je les aime, une musique de qualité avec des voix douces, ça fait du bien ;-)



Allez-voir leur Myspace, il y a d'autres morceaux sympas à écouter :
Flunk the band