mardi 26 juin 2007

Sans commentaire...

Un record de pluie en mai et juin
308 mm ! Il n'avait jamais plu autant à Brest en 60 ans à cette période. Et ça continue selon Météo France.
Il a plu 130 mm pendant les 24 premiers jours de juin. À Brest, la pluviométrie moyenne est de 57 mm pour un mois de juin complet, d'après les données du bureau climatologique de Météo France Brest-Guipavas, collectées de 1945 à aujourd'hui. Le pire des mois de juin, ce fut en 1997, avec 144,4 mm. Le cru (pour ne pas dire la crue !) 2007 vient déjà en deuxième position, alors qu'il reste une semaine à courir. Le record mensuel est donc à portée de parapluie.

En cumulant avec les précipitations du mois de mai, déjà particulièrement exécrable, cela fait 308 mm. Du jamais vu en 60 ans de mesures. C'est bien pire que la plus mauvaise année, 2002, où Météo France avait enregistré 254 mm en mai et juin.

Pas de beau temps en vue

Les non Brestois seront peut-être un peu rassurés. Non, il ne pleut pas toujours autant en juin. En fait, la pluviométrie depuis trois semaines ressemble plutôt à celle d'un mois de décembre (143 mm en moyenne), le mois le plus humide de l'année.

Le phénomène s'est particulièrement aggravé ce week-end, avec 41 mm tombés en 24 heures. Soit presque l'équivalent de tout un mois de juin moyen !

L'année 2007 présente un climat particulièrement en dents de scie. Ainsi, avril était le mois le plus chaud que Brest avait connu depuis 1945, avec 16,7 °C de température maximale moyenne. Une donnée qui sera à peine dépassée ce mois-ci, alors que l'air ambiant est plus froid que la mer en Corse !

Selon Météo France, « on reste dans une situation d'ouest ». L'air vient du large. « Celui qui nous arrive est maritime et relativement frais, tandis que sur le continent, il se réchauffe. » La confrontation de ces deux masses d'air, se traduit en précipitations.

Hélas, pour les jours à venir, ce n'est guère mieux. Les températures ne dépasseront pas 18 °C, soit 5 à 6 °C en deçà de la moyenne saisonnière. Quant à la pluie, elle devrait très légèrement s'affaiblir. Mais aucune fenêtre de beau temps n'est encore en vue.

Source : Brestmaville.com

Et après ça on se demande pourquoi le taux de suicide dans la région bat tous les records...

Aujourd'hui, nous avons bénéficié d'une fenêtre météo favorable (certaines diraient d'un micro-climat...C. si tu me lis...) pour le grand trek annuel de ma boîte préférée sur le sentier des douaniers (enfin, grand trek, je me comprends, disons petite promenade cool avec cochon grillé à l'arrivée), manifestation hypocritement baptisée "sortie de cohésion", la cohésion c'est avant qu'elle doit se faire, sinon le jour de la balade chacun va cueillir des marguerites dans son coin !
Nous avons donc échappé à la pluie, avons même profité d'un coin de ciel bleu, mais franchement me promener en juin avec gros pull et parka je trouve ça un peu limite !
Demain sortie en mer, espérons que le déluge voudra bien attendre encore un peu...

dimanche 17 juin 2007

Tonnerre de bulles !



Aujourd’hui, malgré la météo, comment dire….beurkkkkk, j’ai décidé de braver les intempéries pour me rendre le pas léger et sautillant vers le festival de bande dessinée de Brest Tonnerre de Bulles, dont c’était ce week-end la 13ème édition. Je ne suis pas précisément amateur de BD, je trouve cela sympathique, j’adore le graphisme de nombre d’entre elles, mais j’avoue qu’au niveau de l’histoire je reste un peu sur ma faim, ou alors il faudrait écrire des BD de 500 pages juste pour moi (je n’ose imaginer le nombre d’années qu’il faudrait au dessinateur pour produire un tel pavé :-)). Enfin je me suis quand même régalée, il y avait de nombreux auteurs présents qui dédicaçaient leurs albums. Je n’ai pas eu la patience d’attendre mon tour, pourtant il y avait des artistes dont j’apprécie particulièrement le talent, par exemple Jérôme Lereculey, l’auteur de l’excellente série Arthur.



J’ai également craqué pour les deux premiers albums de la série Gabrielle B. (une découverte pour moi !) dont l’intrigue se passe au tout début du 19ème siècle où une très jeune capitaine corsaire va espionner pour le compte du Premier Consul, une série très fouillée du point de vue de la réalité historique, des décors et des costumes…on s’y croirait ! Je n’ai pas pu m’empêcher de penser à L’Epervier , même style d’histoire dans le milieu maritime, mais le siècle est délibérément différent, le XVIIIème étant déjà très largement représenté dans la bande dessinée, les auteurs ont préféré faire preuve d’originalité.

De nombreux bouquinistes étaient également présents, ce qui permettait d'acquérir des albums en excellent état pour un prix modique (et oui, j'ai craqué pour des Astérix...un grand classique cette fois !).

Allons l'année prochaine j'essaierai d'obtenir une dédicace, qu'on se le dise !

samedi 9 juin 2007

Mélancolie

Quelqu’un m’a dit hier que j’avais une nature mélancolique…c’est vrai, bien que je passe mon temps à essayer de la dissimuler. Si je suis un minimum lucide sur ce qu’est ma vie, j’ai toutes les raisons de l’être. Parfois je me dis qu’il serait souhaitable que j’en parle à un psy avant de me noyer dans toute cette noirceur, d’autres fois je pense qu’un psy de m’aiderait pas, simplement parce qu'il me semble que je ne pourrais pas établir une relation de confiance suffisante avec lui pour me laisser aller vraiment. J’ai passé tellement d’années à enfouir mes démons, à construire une façade présentable, qu’il faudrait beaucoup de temps et de talent pour fissurer l’édifice. Et puis je ne pense pas qu’on puisse guérir de son passé, on peut simplement le tenir à distance et le psy risquerait de détourner mon attention du principal problème, tenir encore un jour de plus…
Les gens avec leur bonheur au quotidien me sont parfois insupportables, j’en crève de jalousie, pas très glorieux…alors pour ne pas souffrir, je m’isole, encore un peu plus.

Bah finalement, je suis assez contente qu’une simple mélancolie arrive parfois à passer dans mon regard, ça pourrait être tellement pire.
J’ai construit mon personnage de bonne copine rigolote et grave à la fois, celle qu’on aime sortir et à qui on raconte ses problèmes. Comme le disait Jean-Claude Brialy que j’aimais beaucoup « On m’a accepté parce que je savais m’en aller dès que je pesais. Parce que je n’ai jamais demandé de l’aide à personne. Parce que j’ai vite compris que savoir disparaître, c’est savoir manquer ». Voilà, je voudrais au moins être un bon souvenir.



La jolie chanson, c'est "La Mélancolie" de Miossec ;-)



...LA MELANCOLIE
C'est regarder l'eau
D'un dernier regard
Et faire la peau
Au divin hasard
Et rentrer penaud
Et rentrer peinard
C'est avoir le noir
Sans savoir très bien
Ce qu'il faudrait voir
Entre loup et chien
C'est un désespoir
qu'a pas les moyens...

Léo Ferré